Grand concours Vendée Globe !
Notre marin d’exception, Alan Roura, participe à son 2ème tour du monde en solitaire et prendra le départ, le 8 novembre prochain, de la 9ème édition du Vendée Globe.
Son objectif ambitieux ? Réaliser le tour du monde en (moins de) 80 jours !
Suivez son parcours sur cette page et tentez de remporter l’un de nos 3 lots fabuleux en pronostiquant son jour et heure d’arrivée ainsi que son classement.
Plus jeune participant à l’édition 2016, Alan avait terminé à la 12ème place — et à la première place des bateaux d’ancienne génération — sur un Imoca mis à l’eau 17 ans plus tôt.
Il a passé en mer 105 jours, 20 heures, 10 minutes et 32 secondes
Prix à gagner
- Une sortie en voilier avec Alan Roura sur le lac Léman
- Deux places pour le Bol d’Or 2021
- Un veste et un polo La Fabrique Sailing Team
La course en direct
Double Cap Hornier !
En laissant le cap le plus austral de l’Amérique du Sud dans son sillage et en effectuant son retour dans l’océan Atlantique, Alan Roura entre un peu plus dans la légende des marins les plus expérimentés du grand large. À 27 ans seulement, le navigateur suisse devient en effet double « cap Hornier » et fera bientôt route vers la ligne d’arrivée du Vendée Globe.
Lundi 11 janvier 2021, à 14h01 heure suisse, Alan et La Fabrique franchissaient le dernier des trois caps de leur tour du monde en solitaire, en 15ème position et après 63 jours 23 heures et 41 minutes de mer. Le benjamin de la course pourra se satisfaire d’avoir su dompter par deux fois les impitoyables mers australes.
« Je sais que le cap Horn n’ouvre pas tout de suite sur la délivrance, tempère Alan. Mais qu’est-ce que je suis heureux de passer ce caillou pour la deuxième fois ! Je crois que je prends aussi la mesure que, devenir double cap-Hornier à mon âge, ce n’est pas rien non plus… Je suis déçu de ma course, mais bien fier de moi malgré tout ! »
Pénalisé dans ses performances par l’obligation de bloquer sa quille dans l’axe depuis ses avaries de vérin hydraulique, Alan n’a d’autre choix que de mettre sa course entre parenthèses, avec comme nouvel objectif de ramener son bateau en toute sécurité à bon port.
« L’aggravation de l’avarie d’Isabelle Joshke (qui a dû abandonné la course), similaire à la mienne, me rappelle si besoin était que je dois faire attention à ne pas trop forcer sur mon système de fixation de quille, regrette-t-il. La route est encore longue jusqu’aux Sables d’Olonne, tout peut encore arriver. J’ai donc décidé de profiter de chaque petite victoire, et celle d’aujourd’hui en est une sacrément belle. »
Double cap-Hornier à 27 ans, notre marin d’exception a en effet de quoi être fier !

Le Vendée Globe de la résilience
Après une première frayeur il y a moins d’une semaine, puis l’espoir d’avoir résolu ses problèmes et de pouvoir reprendre sa course, le skipper de La Fabrique rencontre de nouveaux soucis au niveau de son système hydraulique de quille. En résultent une navigation en mode « dégradé » et des performances forcément altérées.
Jamais deux sans trois… Le 28 novembre dernier, Alan Roura était victime d’une importante fuite d’huile au niveau du vérin bâbord du système hydraulique de quille de La Fabrique.
Une première avarie maîtrisée en remplaçant un tuyau de raccordement, entraînant cependant une première perte d’huile combinée à une entrée d’air dans le système. Le 26 décembre, le benjamin de la course croyait voir son Vendée Globe s’arrêter net, lorsque le système d’angulation de quille de son IMOCA refusait de répondre.
Plusieurs heures de dur labeur redonnaient cependant espoir au skipper suisse, qui reprenait sa route avec des vérins hydrauliques de nouveau opérationnels, et la seule mission de reprendre confiance en sa monture au moment d’entamer sa traversée du Pacifique.
Le 30 décembre, Alan déplorait finalement un déréglage complet du système de quillage, provoquant des pannes aussi régulières qu’aléatoires, l’obligeant à réinitialiser le tout dès que nécessaire. 48 heures de tests et de tentatives de réparation plus tard, en concertation avec son équipe à terre et le constructeur des vérins, l’origine de ce dysfonctionnement reste inconnue.
« L’air qui est entré dans le système créé beaucoup d’émulsion avec l’huile du système, explique Cyril Enjalran, Boat Captain. Le mécanisme est donc déséquilibré et le manque de pression ne permet pas toujours à la quille de rester en place lorsqu’elle est angulée. » Un « recentrage » de la quille complètement involontaire et inopiné qui ne menace aucunement l’intégrité du bateau, mais avec lequel Alan doit désormais composer en évitant de trop solliciter ce réglage.
« Je ne suis plus à 100% en course »
Dans un système de navigation où les empannages doivent s’enchaîner en limite de la zone des glaces, afin de bénéficier des vents les plus soutenus sans pour autant risquer de franchir la limite interdite, La Fabrique est donc fortement pénalisée par cette impossibilité de quiller selon les besoins.
« Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas… Mais tant que ma sécurité à bord n’est pas remise en question, je poursuis ma route, continue de marteler Alan. Je ne suis plus à 100% en course, c’est dur à accepter, mais je veux boucler ce tour du monde grâce auquel j’embarque tant de monde avec moi. »
S’il avait créé la sensation en 2016, à bord de son « vieux » Superbigou – à l’instar de Pip Hare en cette neuvième édition, désormais au niveau de La Fabrique, deuxième du nom – Alan doit aujourd’hui accepter un deuxième Vendée Globe au tout autre visage : celui de la résilience, où sa ténacité, son courage et son engagement seront décidément mis à rude épreuve.
Premier Bilan


Enfin de la vitesse !
Ce week-end, 12-13 décembre, a redonné le sourire à notre marin d’exception, Alan Roura !
Un Vendée en 80 jours, quel matériel embarqué ?
Sur son bateau, pour vivre durant 80 jours en mer, soit 40’075 kilomètres, Alan Roura prend :
240 plats, soient 3 plats par jour pendant 80 jours de course
5 Kg de pâtes
25 sachets de riz
20 sachets de semoule
4 Kg de viande séchée
40 morceaux de gruyère
40L d’eau minérale (+ 2 dessalinisateurs)
2,5 Kg de café
3 salopettes étanches
4 cirés
2 paires de bottes
5 paires de lunettes

Notre soutien aux hommes et femmes d’exception
Emerveillé par ces aventuriers, capables de repousser les frontières, Pemsa Group a souhaité poursuivre son investissement aux côtés d’hommes et de femmes d’exceptions, comme Alan Roura.
Leur persévérance, leur passion et leur capacité d’aller toujours plus loin sont une véritable source d’inspiration pour notre société et nos collaborateurs. Nous nous sentons privilégiés de pouvoir rêver à leurs côtés d’exploits hors du commun.
Plus d’informations sur ce partenariat : https://pemsagroup.ch/2020/04/15/nouveau-partenariat-alan-roura-et-limoca-la-fabrique/